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La Suisse est candidate au Conseil de sécurité de l'ONU

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La Suisse pourrait rejoidre le Conseil en 2023

Publié le 14 janvier 2011
Lundi, la Suisse a indiqué son intention de postuler, pour la première fois de son histoire, à un siège non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2023-2024. Selon le communiqué publié par le gouvernement fédéral[1], cette occasion « permettrait à la Suisse d'accéder à un instrument supplémentaire pour la défense de ses intérêts et la réalisation de ses objectifs de politique extérieure », tout en restant compatible avec la neutralité du pays.

Cette candidature était voulue depuis quelques temps par la ministre des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey qui a convaincu ses collègues, aidée par les commissions de politique extérieure des Chambres fédérales qui ont rendu un avis majoritairement favorable après une « consultation étendue ».

Aucune place au Conseil de sécurité n'est disponible avant la législature 2023-2024 pour laquelle les élections auront lieu en 2022. La Suisse sera alors la candidate du Groupe des États européens qui a droit à deux sièges sur les 10 non permanents au Conseil, et ceci tous les deux ans. C'est la première fois, depuis l'entrée du pays comme membre de l'ONU en 2002, que la Confédération helvétique présente sa candidature pour un tel poste.

Selon le département des Affaires étrangères, la neutralité du pays ne serait pas remise en cause par cette participation. À l'inverse, elle « lui permettrait de souligner son rôle de médiateur et de bâtisseur de ponts entre les pays », en particulier dans son rôle de représentant de nombreux pays en guerre, comme la Russie en Géorgie ou les États-Unis en Iran et à Cuba.

Références

  1. ((fr))« La Suisse annonce sa candidature au Conseil de sécurité de l’ONU pour 2023/24 ». Chancellerie fédérale (Suisse)12 janvier 2011.

Sources